BOCAGE-CENOMANS

Bocage Cenomans un territoire de la Sarthe

De la Californie aux cantines de la Sarthe, l’ancien chef de Mark Zuckerberg dévoile ses recettes

Le mercredi matin, une fois par mois, la cuisine du restaurant scolaire de l’école Jacques-Yves-Cousteau s’anime. Pas pour préparer les plats du midi des élèves de l’école de Pruillé-le-Chétif (Sarthe). Mais pour un cours un peu particulier.

Derrière les fourneaux, Stéphane Garnier, 52 ans, cuisinier franco-hollywoodien. Les apprentis du jour ? Ombline, de Trangé, avec Cléa, et Tymaé, 7 ans ½ ; Éva, de Saint-Georges-du-Bois, accompagnée de Tiago, 8 ans. Et enfin, Audrey, de Fay, surveille ses deux enfants de 10 ans, Charlotte et Quentin. Tous sont venus écouter les conseils du chef.

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Un chef des stars

Autodidacte, Stéphane Garnier a tenté sa chance en Amérique, en Californie, où il est devenu chef cuisinier à domicile. « J’ai fait ma réputation par internet, Google, Facebook, etc. », ce qui lui a permis de faire « la connaissance des grandes familles de la high-tech, Zuckerberg pour Facebook ou Steve Jobs pour Apple ». Le chef était sollicité pour sa cuisine mais aussi pour ses pâtisseries françaises.

Rentré en France fin 2019 pour le décès de son père, il s’est trouvé bloqué dans l’Hexagone pendant le confinement. Une opportunité s’ouvre au restaurant scolaire de l’école Jacques-Yves-Cousteau. Il y travaille désormais quatre jours par semaine et donne, en plus, des cours de cuisine le mercredi matin.

Les légumes à l’honneur

Sous la tutelle du Sivam du Bocage Cénomans et de la responsable sur service Petite enfance et parentalité, Mathilde Grandin, Stéphane Garnier tente de cuisiner différemment : « J’essaie de leur proposer beaucoup de fruits et légumes qu’ils doivent éplucher, couper et presser pour faire des jus naturels. Ils les apprécient d’autant plus qu’ils ont tout préparé eux-mêmes. »

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Le chef fait la part belle au végétal. Ce mercredi, la recette du jour est la suivante : une soupe de légumes très divers – pommes de terre, céleri-rave, poireau, carottes, chou-fleur et cresson – suivie de gnocchis accompagnés d’une sauce tomate avec lentilles cuites et coriandre. « Je fais aussi une soupe végétarienne et même un repas végétarien une fois par semaine pour habituer les enfants aux légumes, détaille le chef. Je peux accueillir dix enfants et les faire participer à la préparation du repas de midi, sous le regard des mamans. Ils peuvent ainsi déguster le résultat de leur travail. Les mamans écrivent les recettes et emportent le reste des préparations après le repas. »

Du côté des parents, la mayonnaise a pris. Ombline est séduite :  Tymaé est hyperactif et il est heureux dans la cuisine quand il peut s’occuper en permanence et tripoter la nourriture ! 

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